Sunday, July 1, 2018

De la clandestinité en immigration

Je suis troublée. C'est moi qui n'arrive pas à compatir ou bien c'est une autre chose? La souffrance des immigrés clandestins du monde entier..

Voici mon problème: la clandestinité est une illégalité. A la base, c'est enfreindre les règles, briser le bon sens, désobéir à la loi. Chaque nation adopte les lois pour la bonne marche de sa société. Chaque gouvernement essaye, tant bien que mal, de faire avancer le bien-être de sa population. Ils font des budgets et s'efforcent de les gérer pour "arrondir les fins" .. soient d'années, soit des mandats.

Je me mets toujours à la place d'autrui. De mon revenu, je fais un plan. Je ne souhaite pas qu'on débarque chez moi à l'improviste. Je peux supporter un ou deux jours, mais après ça deviendra difficile. Il y a des parents qui ont cette fâcheuse attitude de se pointer sans avertir.. c'est pas bien de tout. Chaque famille se gère... à la mesure de sa capacité.

Voilà pourquoi il m'est difficile de ma lever et défendre ce qui est, à la base, une illégalité.
Vouloir la vie d'autrui a toujours été une leurre.. une illusion. On souhaite vivre la vie visible de X, Y, ou Z... sans pour autant consentir aux sacrifices de celui-ci pour en arriver ou maintenir sa vie. Les pays se bâtissent, les nations se construisent. C'est vrai que pour certains, les circonstances poussent à la fuite, mais pour les autres, il y a bien possibilité de construire. Mais soit..

Faut -il imposer sa présence aux autres? Faut-il débarquer sans préavis? Faut-il arriver sans savoir où on va, comment on va vivre, quelle responsabilités nous incombent ou quelle contribution sera la notre à l'endroit où nous comptons nous installer?
La migration a toujours existée, et bouger pour chercher un meilleur-être est un droit. Mais toujours est il que ce qui n'est pas légale est illégale.

Les traitements des immigrés clandestins deviennent de plus en plus inhumains. Ceci est à déplorer... mais comme dit l'adage de chez nous..

Quand on parle au chien, on doit aussi parler à l'os.

No comments: