Friday, July 4, 2008

La liberté d'Ingrid Betancourt ou la raison d'Alvaro Uribe

Alvaro Uribe a eu raison. Il l'a dit et il l'a maintenu. Ce n'est pas la peine d'engager des négociations avec la FARC. Elles n'amèneront nulle part. Nous nous félicitions de sa victoire. La victoire de la raison mûrie d'expérience, de connaissance de la terre, cette connaissance qui est synonyme de sagesse.

Lui, il est en Colombie, il vie avec les membres de FARC, il les connaît. Il sait de quel bois ils se chauffent, de quoi ils sont capable. Alvaro Uribe connaît tout cela.

Mais seulement voila, il se trouve que ce Monsieur n'est pas le Président dans un pays dit "développé" La Colombie n'est pas une puissance militaire, ni membre de l'Union européenne.
La Colombie est en Amérique du sud, parmi d'autres pays classé comme pauvres, dont je ne sais combien de pourcentage vie avec moins d'un Dollar par jour...

Alvaro Uribe démontre ici qu'être riche ne donne toujours pas raison et être pauvre ne pas synonyme de la perte de raison non plus. Les pauvres peuvent avoir raison. Même au sein des Nations.

Négocier avec une rébellion, c'est lui donner raison. La réconforter dans sa position et lui donner les moyens pour durcir sa position afin de pousser encore loin. C'est un cercle vicieux, une fois entré, on s'en sort très rarement.

Négocier avec une rébellion, c'est aussi faire le marketing des ses fournisseurs. Ceux qui lui vendent les armes. Plus la négociation dure, plus les deux parties doivent s'armer, plus le fournisseur se frottent les mains.

Ses fournisseurs d'armes "développé". Là où naissent beaucoup des ces mouvements. Ces pays qui offrent gîte et couvert aux chefs de rébellions, qui abritent leur Quartiers Généraux, qui leur offrent de l'asile politique...

Non, Alvaro Uribe a choisit la non-négociation. Il a choisit une option militaire qui n'arrange pas les affaires des maîtres trafiquants, et il a eu raison.

Dans ce monde sans équilibre économique, social, militaire ni politique, il est encore possible d'écouter la sagesse de ceux qui connaissent le terrain. Comme le disait une publicité bien conne, sans la maîtrisé, le pouvoir n'est rien. Que ceux qui détiennent le pouvoir prennent un temps pour considérer les options de ceux qui ont la maîtrise.

Ingrid Betancourt a eu la liberté, Alvaro Uribe a eu raison. Les Puissants ont eu tort.

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